Yasmina Khadra, La Part du Mort
Editions Julliard, 2004
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Dans les histoires basées sur la manipulation, il est nécessaire que tout fonctionne sous peine que tout s’effondre. |
Ainsi le vocabulaire imagé, le livre est gorgé de métaphores souvent machistes et sexuelles. Pourquoi pas, mais à quoi bon ? La répétition aussi des conversations du héros avec sa hiérarchie, les hommes corrompus, où il se donne toujours le beau rôle en revenant sans cesse sur son sens de la répartie, sur sa capacité à moucher les plus puissants, une façon de brosser le lecteur, qui peut s’identifier, dans le sens du poil. Lassantes aussi les envolées lyriques sur l’Algérie, le paradis perdu, qui reviennent souvent. Baptiste |