Andrej Longo, Adelante,

Traduit de l’italien par Françoise Brun

Editions Liana Levi, 2004

Le portrait d’une famille autour d’un pizzaïolo qui refuse de céder au gangster local. Des multiples personnages (le pizzaïolo, sa fille qui veut devenir une star, le parrain local et son fils) se croisent jusqu’à l’affrontement final. Parabole sur la mafia (le méchant est appelé le Piranha), sur le fait d’y résister, voire parabole sur l’oppression et la résistance.
Roman court, rapide, enlevé qui se concentre sur l’essentiel, construit sur une alternance de point de vue, technique classique qui permet de capter l’attention puisqu’à chaque fois le rythme est relancé. Agréable à lire, on a envie d’en savoir plus.
Les personnages sont attachants, bien définis.

Une écriture simple, qui maintient à distance, mais qui manque un peu de force, de conviction, agréable mais sans plus, parfois maladroite. Cette écriture tend à rendre l’ensemble anecdotique alors que le tout aurait pu avoir plus d’ampleur. Ça divertit sans laisser beaucoup de traces.

Baptiste